Au mois de mars… #enmarche!

09/03/17

Ayant commencé le mois avec la mise en scène écœurante du Livre blanc de la Commission sur l’avenir d’Europe, nous avons choisi de prendre notre sac à dos et d’exercer nos libertés communautaires en randonnée pour parler justement de cela, de l’Union europénne.

• Le 10 mars nous serons à l’Université de Toulouse discutant le nouveau Règlement général de protection de donnés, ce cadre juridique que, si l’Union européenne devait rester en vie, nous devrons appliquer à partir du 25 mai 2018. Il nous y appartiendra de débattre au sujet du délégué à la protection des données (DPO), qui sera censé s’occuper en bonne mesure de ce machin qui émerveille les experts en protection de donnés mais qui est bien connu des avocats s’occupant de la concurrence : l’autoévaluation.

• De retour de la ville rose, nous exercerons notre don de l’ubiquité : le 15 mars nous serons en même temps (!) à l’ICAM pour discuter les décisions de la Commission de juillet dernier en matière d’aides publiques au football; et (ii) à l’Université de Barcelone (UB) pour inaugurer le module de Droit de la concurrence du cours en Droit privé qu’organise pour la première fois la Chair Jean Monnet, dont nous vous avions déjà parlé en juin dernier et qui a eu un franc succès d’inscriptions.

• Le 16 mars, toujours à Barcelone, nous participerons au cours de Droit de la concurrence de l’ICAB pour y parler d’abus d’une position dominante. Vous connaissez la musique: les bananes de United Brands, les vitamines d’Hoffmann-La Roche, l’interopérabilité de Microsoft et… bien sur!… aussi de la grande question : que se passera-t-il avec Google?

• Le 21 nous retourneront au même endroit, l’ICAB, cette fois-ci pour y parler d’Autorités. Inutile de souligner à quel point cela importe pour tout avocat: Auctoritas non veritas facit legem…

• Le 24 mars nous serons à l’Institut universitaire européen de Florence (EUI), pour le séminaire sur « Concurrence, régulation et liberté d’expression sur les marchés numériques ». Nous tacherons de y donner un nouveau tour de vis à la Directive des services et à son aptitude à réguler la fourniture de services dans un monde numérique.

• Finalement, pendant la dernière semaine du mois, profitant du sans doute éphémère Bouclier de Protection de donnés (privacy shield), nous visiterons les cerisiers en fleur sur les rives du Potomac… ce qui ne nous empêchera point de modérer un débat sur la Présidence slovaque du Conseil de l’Union européenne avec l’Ambassadeur M. Grácz, à l’Ateneu Barcelonès.

Et… c’est tout, les amis! Prêchons la bonne nouvelle de l’Union européenne dans le monde… pourvu que ça dure. C’est la raison pour laquelle nous publions cet article, justement: chacun parmi nous devrait contribuer à diffuser le succès invraisemblable de ces 60 années de l’Union européenne que nous fêtons ce mois-ci. Pour que ça dure.