Meilleurs vœux, usagers de WhatsApp

23/12/16

L’année 2016 arrive à sa fin et laissera des souvenirs plus ou moins doux et frais parmi ceux qui nous occupons du Droit de la concurrence. Citant l’ami de Bob Dylan, Mick, nous devrions soigner ces souvenirs, car nous ne pourrons pas les revivre. Ceci dit, cette impossibilité n’est pas forcément une mauvaise chose dans notre métier.

Qu’importe – quel souvenir de 2016 garderions-nous si nous étions des personnages dans une nouvelle version « concurrence » de Wandafuru Raifu? Hé bien, probablement la communication des griefs que la Commission européenne envoya à Facebook il y a trois jours. La Commission autorisa le rachat de WhatsApp, tout en ignorant des objections de poids dévoilées par des polichinelles pas moindres qu’ETNO. Désormais, elle dit avoir reçu des « des informations inexactes ou trompeuses » à l’époque. A tout hazard, nous dirions que la Commission était sans doute la seule à être trompée. Comme elle l’était déjà lors de l’opération Google/DoubleClick six ans auparavant, autorisée malgré un avis divergent tranchant au sein de la FTC.

Il faudra attendre voir ce que la Commission fera des renseignements recueillis maintenant, par exemple à l’égard de l’article 102 TFUE. Pour l’instant, elle s’est seulement pliée en quatre pour souligner l’absence du moindre rapport entre cette nouvelle procédure et son autorisation de la fusion en 2014.

En attendant… permettez-nous de souhaiter à tout le monde des joyeuses Fêtes, une bonne année ainsi que des conversations privées tout au long de 2017.

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